Tabac : la thérapie anti-dépendance !

Publié le : 11 juin 20183 mins de lecture

L’addiction au tabac est difficile à s’emparer. Bien qu’il existe plusieurs techniques permettant d’arrêter le tabac, leur efficacité peut varier d’un cas à un autre. À part le traitement médical, il y a les substituts nicotiniques, la cigarette électronique, les médecines douces et la thérapie anti-dépendance. Concentrons-nous particulièrement sur cette dernière technique.

Renforcer la motivation

La thérapie anti-dépendance comprend plusieurs étapes. Dans un premier temps, le patient sera amené à renforcer sa motivation à arrêter le tabac. Il doit d’abord accepter sa dépendance au tabac. Dans cette première étape, on doit faire savoir à l’individu les principaux inconvénients et méfaits du tabac. Il peut bien évidemment évoquer des avantages. Cependant, le fumeur doit constater de lui-même que les points négatifs du tabac ne font pas le poids à ses points positifs. Dès qu’il réalise la situation, on doit le laisser choisir la technique ou les moyens (pastilles, inhalaterus, patchs, etc.) qui lui convient pour arrêter la cigarette. Selon le cas, le thérapeute peut conseiller le patient tout en lui laissant la décision finale.

La préparation

Une fois que l’individu soit déterminé à arrêter la cigarette, le thérapeute doit lui proposer un accompagnement spécial en commençant par bannir les faits alarmants. Par exemple, jeter les briquets et les cigarettes ou éviter les situations pouvant inciter l’individu à replonger à nouveau dans le tabac. Sachez que la dépendance au tabac ne se supprime pas en un clin d’œil. On ne peut pas imposer au patient d’arrêter de fumer promptement. On peut, par exemple, lui proposer de déclarer les heures de prise de manière à réduire la consommation de tabac. Sachez que dans plus de la moitié des cas rencontrés pour arrêter la cigarette, la thérapie cognitivo-comportementale a augmenté les chances de réussite.

Les efforts et le soutien

Tout au long de la thérapie, le patient doit bénéficier d’un soutien moral de la part du thérapeute, mais aussi de sa famille, de ses proches, de ses amis et de ses collègues. Avec le fait que la dépendance au tabac a entraîné de grandes répercussions à sa vie, l’individu doit avoir une certaine assurance à avoir pris la meilleure décision. Les encouragements sont très importants lorsqu’on décide d’arrêter la cigarette. Les amis du patient doivent, par exemple, évitez d’exposer des sujets ou débats qui pourraient conduire celui-ci à l’échec. Aussi, malgré le fait que les rechutes soient fréquentes, le soutien des proches est toujours utile. L’individu doit constater qu’il n’est pas tout seul dans le combat. Son entourage doit lui faire preuve de compréhension et de compassion durant sa thérapie.

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